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Par Claire-Cerise le 13 Octobre 2015 à 22:30
Le 23 août dernier nous nous sommes rendus dans un village que nous aimons bien, sur les bords de l’Aulne appelé aussi « Rivière de Châteaulin ».
Je vous conseille de suivre sur la carte, la description que je vais en faire, pour mieux appréhender son cheminement sinueux et suivre notre promenade. Cette rivière prend sa source dans les Côtes d’Armor, à l’Est des Monts d’Arrée, à 326m d’altitude, pour aller se jeter dans la Rade de Brest au niveau de Landevennec et de Rosnoën, dans un méandre où s’abrite le cimetière de quelques bateaux de la Marine Nationale (clic). Ce fleuve côtier, qui coule sur 140km, est canalisé à partir de Port Launay (Port de Châteaulin) et fait partie du Canal de Nantes à Brest. Ses derniers 18km, entre Châteaulin et Rosnoën, sont soumis aux marées ce qui lui vaut l’appellation de « l’Aulne Maritime ».
Quant à JF et moi, nous nous trouvons ce jour-là et dans un premier temps, sur la Commune de Rosnoën, au lieu dit « le Belvédère » que je vous montre assez souvent, en face de Trégarvan que nous irons voir en fin de promenade.
Après avoir franchi l’Aulne Maritime, nous pousserons un peu plus loin au lieu dit « le passage » sur la Commune de Dinéault où se trouvait autrefois un bac permettant de franchir le fleuve d’un bord à l’autre.
C’est la première fois que nous posons nos godillots à ce niveau. L’endroit est assez accueillant puisqu’il propose un barbecue, table de pique-nique et des toilettes sur la petite place autour de laquelle se dressent 3 ou 4 maisons.
Nous en faisons le tour à pieds et prenons un chemin de terre sur lequel 3 CCar sont installés un peu plus loin. Tout en cheminant, nous commencions à envisager une petite escapade jusqu’ici avec Le Baluchon pour tester une nuit en cet endroit tranquille au bord de l’Aulne mais, nous nous ravisons assez vite en nous approchant des 3 CCar. Vu l’état des lieux, nous comprenons qu’ils sont là depuis longtemps et qu’ils vont peut-être y rester un bon moment. Après les avoir dépassé, non sans leur avoir adressé notre « bonjour », nous ferons demi-tour assez vite, le chemin devenant sentier pour finir par se perdre parmi les broussailles.
Nous revenons sur nos pas vers ce minuscule hameau qui autrefois, devait voir passer beaucoup plus de monde.
Et puis nous reprenons le 4x4 pour nous rendre à Trégarvan. Pour cela nous revenons en arrière sur quelques petits kilomètres. Trégarvan, qui se trouve juste en face de Rosnoën, de l’autre côté de l’Aulne et au pied du Menez-Hom, est un joli village que je vous ai montré plusieurs fois.
Cette fois-ci, nous aurons la chance de trouver la porte de l’église grande ouverte. Dédiée à St Budoc (clic), elle a été érigée en 1590 et restaurée au XVIIème et XVIIIème siècles.
L’intérieur que nous découvrons pour la première fois, a été rénové avec soin et nous prenons notre temps pour admirer les jolies statues du XVIIème.
Les arcades qui séparent les bas côtés de la nef sont ogivales et reposent sur des colonnes rondes à chapiteaux moulurés.
Après cette visite, nous découvrirons dans la seule et unique rue du village, un atelier-boutique qui propose des bijoux confectionnés avec les galets, le bois flotté, les coquillages, le verre poli, le granit, le quartz, l’ardoise trouvés sur les grèves et les plages, déposés sur celles-ci par la mer et ramassés par l’artiste au gré de ses balades. Nous avons aimé ce qu’elle fait et nous avons bien bavardé avec elle. Un échange sympathique entre artisans… que nous ne sommes plus depuis quelques années déjà ! Nous reviendrons, car c'est entendu, elle va me faire une parure avec des opercules d’un coquillage que nous avons rapportés de Nouvelle-Calédonie. Cela devrait être original !!! Voici son blog (clic) qui ne montre pas tout mais qui vous donnera une petite idée.
A voir aussi dans la campagne de Trégarvan, le Musée école (clic) qui nous fait voyager dans le temps entre 1880 et 1970, entre pupitres et encriers !
Voilà donc comment, ce 23 août, JF et C-C ont passé leur après-midi à gambader et découvrir de jolis coins et de jolies choses !
Et mardi 20 octobre...
Une p'tite bête qui monte, qui monte !
Claire-Cerise
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